samedi 27 mars 2010

les 47 ans de "Mister brown".


Happy Birthday Quentin ! le "Tarantino Barjot" souffle ses bougies, et l'on se souvient que la "comète" Reservoir Dogs nous arriva en pleine face il y a bientôt 20 ans (yes ! 1992..), le joyeux luron de Knowville n'avait alors que 29 ans...plutôt pas mal, et pas très loin d'un Orson Welles qui avait servi "Citizen Kane" bien frais à l'aune de ses 21 ans..
c'est peu de dire ce que Tarantino a apporté comme fraîcheur et comme nouveauté dans le cinéma, pour celà, vous pourrez lire toutes les critiques et analyses du monde sur le web ou dans la presse "spé", mais le point sur lequel il faut insister est la contribution de la musique sur "ses" pélicules...
dans l'univers "Quentinesque", le son a une importance vitale, et est choisi avec grande méticulosité en superposition de ce que l'on voit à l'image...suivant les sujets, la soul, le funk, le rock'n'roll ou le Hip Hop sont à l'honneur, et toujours dans le "mille"...ce qui permet au cinéphile d'ailleurs, de découvrir ou RE-découvrir , des "tracks" que l'on croyait oubliés, enterrés....la musique ne meurt jamais...
le générique de "Reservoir Dogs"(George Baker), la danse de Travolta et Uma Thurman sur le "hillbilly" de Chuck Berry dans "Pulp Fiction", le "girl you'll be a woman soon" signé Urge Overkill dans le même "Pulp" ou encore "11Oth street" de Bobby Womack sur le visage merveilleux de Pam Grier en ouverture de "Jackie Brown"........bouuuuf.........et sans oublier ! LE générique de "Pulp" avec ce surf rock mandoliné de Dick Dale ("misirlou")qui fût repris à tellement de sauces que même la Techno l'a capturé à ce qu'il semble...
l'importance de la musique sur les images, Tarantino l"a compris plus que la multitude des réalisateurs de notre temps, en dehors de quelques artistes comme Carpenter, Noé, Kounen et j'en oublie....c'est bien, c'est formidable même, et gageons qu'après une presque dizaine de films, le "ricain" secoué du bocal continue de nous régaler avec son cinéma très personnel, même "envahi" de tonnes d'influences historiques, parmi lesquelles notre joli cinéma français des années 60, et ce n'était pas le moins digeste..."Vivez la cinéma" comme il dit !

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