les 47 ans de "Mister brown".

Happy Birthday Quentin ! le "Tarantino Barjot" souffle ses bougies, et l'on se souvient que la "comète" Reservoir Dogs nous arriva en pleine face il y a bientôt 20 ans (yes ! 1992..), le joyeux luron de Knowville n'avait alors que 29 ans...plutôt pas mal, et pas très loin d'un Orson Welles qui avait servi "Citizen Kane" bien frais à l'aune de ses 21 ans..
c'est peu de dire ce que Tarantino a apporté comme fraîcheur et comme nouveauté dans le cinéma, pour celà, vous pourrez lire toutes les critiques et analyses du monde sur le web ou dans la presse "spé", mais le point sur lequel il faut insister est la contribution de la musique sur "ses" pélicules...
dans l'univers "Quentinesque", le son a une importance vitale, et est choisi avec grande méticulosité en superposition de ce que l'on voit à l'image...suivant les sujets, la soul, le funk, le rock'n'roll ou le Hip Hop sont à l'honneur, et toujours dans le "mille"...ce qui permet au cinéphile d'ailleurs, de découvrir ou RE-découvrir , des "tracks" que l'on croyait oubliés, enterrés....la musique ne meurt jamais...
le générique de "Reservoir Dogs"(George Baker), la danse de Travolta et Uma Thurman sur le "hillbilly" de Chuck Berry dans "Pulp Fiction", le "girl you'll be a woman soon" signé Urge Overkill dans le même "Pulp" ou encore "11Oth street" de Bobby Womack sur le visage merveilleux de Pam Grier en ouverture de "Jackie Brown"........bouuuuf.........et sans oublier ! LE générique de "Pulp" avec ce surf rock mandoliné de Dick Dale ("misirlou")qui fût repris à tellement de sauces que même la Techno l'a capturé à ce qu'il semble...
l'importance de la musique sur les images, Tarantino l"a compris plus que la multitude des réalisateurs de notre temps, en dehors de quelques artistes comme Carpenter, Noé, Kounen et j'en oublie....c'est bien, c'est formidable même, et gageons qu'après une presque dizaine de films, le "ricain" secoué du bocal continue de nous régaler avec son cinéma très personnel, même "envahi" de tonnes d'influences historiques, parmi lesquelles notre joli cinéma français des années 60, et ce n'était pas le moins digeste..."Vivez la cinéma" comme il dit !

14ème "bazar" de musique pour Arno, merveilleux Prince Pop Flamand...

ah le pied !...délicieuse nouvelle livraison de ce personnage assez extra----ordinaire qu'est Arno, avec son langage, ses formules, ses textes, son timbre invraisemblable de drôlerie et d'émotion, sa musique d'une richesse toute "métisse"...Ostende, Bruxelles, Paris, Londres, Amsterdam , Kingston !, car cette reprise du get up stand up de Bob Marley au piano, c'est quelque chose...Brussels, la cosmopolite, si bien chantée dans cette dizaine de morceaux, c'est le bonheur de s'identifier à cette "Internationale" des artistes...."nous sommes tous des immigrés" clame Charles Ernest Hintjens XIV , véritable "roi soleil" de nos coeurs chantants en ces temps si agités...Une tournée dans la foulée avec un passage par paris en Juin, mais la province n'est pas en reste, celà fait partie de ses habitudes, et puis aller jouer à Sablé sur Sarthe, çà pourrait éclaircir les oreilles d'un certain élu local nommé François Fillon....Imaginons un dialogue "épique" sur l'identité nationale entre le premier ministre et notre héroïque chanteur...ouaf....en attendant, bonne et très recommandée écoute.

Politiquement, Fondamentalement et Régionalement consternants ces politiques et leur Campagne....

désolé pour l'absence un peu prolongée, mais la présence de tristesse était assez criante...
Pour les élections de "la" Dimanche prochain, on peut avancer sans trop se méprendre que le fond à été touché depuis belle burette, mais sans la "subtilité" de cette citation de Pierre (sur lequel nous reviendrons un peu plus bas, et avec plus de hauteur..." pour la plupart des candidats cadors ou supposés comme tels des régions dont on parle dans vos gazette et sur la TSF.....

Talleyrand, qui savait nager sur le dos et ramper sur le ventre comme personne, qui trahissait à Versailles comme on pète à Passy, c’est-à-dire sans bruit, a vécu tellement courbé qu’on a pu l’enterrer dans un carton à chapeau.


et oui ! mais même dans la classe politique actuelle, je n'aperçois guère de Talleyrand à l'horizon, au moins doué pour quelques visions essentielles du moment, visant à rassurer une population passablement secouée par le doute, la sinistrose, la crainte du lendemain.
Et en ce sens, si on se souvient bien des 2 / 3 décennies écoulées, la présence dans les médias de l'époque de quelques trublions bien agités et secoués du bulbe tels Thierry Le Luron, Coluche et Pierre Desproges pour ne citer qu'eux (pardon pour les autres), cette présence avait quelque chose de frais, de rassurant quelque part....le pays arrivait à se marrer, même en période de Choc pétrolier,de crise économique et d'inflation galopante (déjà ?....) ou d'attentats des groupes d'extrême gauche européens, voire des aventures criminelles de Jacques Mesrine.....

nous avions cet oxygène nécessaire qu'est le rire....et Rabelais savait de quoi il en retournait quand il en parlait....

Aujourd'hui, que nenni.............le niveau de crasse nullité politicienne atteint par, dans le désordre, Peillon, Huchon, Morano, Pécresse, Frêche, Lepage, Royal, Amara , Raoult, Montebourg pfffffffffffffffffuittttttttttt...............ce niveau ferait mochement rire le "Zouave du pont de l"alma"................
Une projection ! puisque que l'on parlait et citait Pierre Desproges, on pourrait imaginer avec jubilation ( merci à France Inter et toutes les parties concernées et prenantes dans la sortie DVD cet hiver de 3 perles du "TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES") une confrontation "tribunalesque" inouïe avec dans leurs robes de l'époque , les fantastiques Claude Villers et Luis Rego, l'équipe du "Tribunal" , et bien sûr à la barre du réquisitoire, Pierre Desproges himself....

J'imagine le délicieux jeu de massacre verbal qu'il aurait su cuisiner à l'attention d'une "clampin" nommée Morano, le tricotage vocabulistique sur un Frêche pas encore "rincé" au pastaga de sa région, j'imagine la plaidoierie hilarante d'un Luis Rego, telle "la journée d'un facho", qu'il avait magnétiquement distillée à l'attention de jean marie Le Pen, et qu'aujourd'hui il pourrait améliorer encore à l'attention de la truie filiale du FN....j'entends les questions précises et utiles du "président" Claude Villers à l'attention des "accusés" du jour, fussent ils Poivre d'arvor, jean Carmet, pescarolo ou François de Closets...des questions qui ne viennent jamais dans la bouche des "journalistes premières lignes", ceux dont on parle presque autant que les politiques qu'ils caressent dans le sens du poil (parfois devenu rare...) ....J'imagine............et je n'ai pas écrit , "I have a dream".....mais j'y ai pensé, j'en conviens....en attendant, la prescription du jour est là, pour une poignée de "sesterces", ou d'euros actuels, orgasmez vous un peu au visionnage de ce DVD, il vous fera le plus grand bien, et permettra de s'endormir avec quelques bonnes bouffées de rire, en entendant ce que Desproges pouvait asséner sur le crâne de Jean marie Le pen il y a presque 30 ans....aujourd'hui, Le "Porc royal" du FN continue de balancer des vannes sur des salles de réunions s' avérant pour l'occasion d'une réunion trop petites, et qui aurait dues être laissées au profit une plus grande, comme celle du Vel D'Hiv.............la "bête" bouge toujours....