dimanche 17 février 2008

"If there is ever another war in Europe,it will come of some damned silly thing in the Balkans"...


.....et cette maxime fût prononcée par le Prince/chancelier Otto Von Bismarck, homme d'état assurément aux faits des évènements de cette région, lorsqu'il se fendit de cette pensée un peu cynique, en 1898, à l"aube de sa vie.

Un Kosovo indépendant, au milieu d'une poignée de petits états slaves, eux aussi , produits de l'implosion de la feu République Fédérale Yougoslave de Tito.....pfff, c'est de la dynamite, de la nitroglycérine...surtout eu égard à l'histoire de ce grand et caractériel peuple qu'est la Serbie, si convaincue d'être "née" sur les débris de l'incroyable bataille du champ des merles contre l'empire Ottoman il y a plus de 700 ans déjà...
Et comme il n'y a que très rarement des coîncidences qui ne soient QUE des coïncidences.... c'est lors d'un discours totalement enflammé et démoniaque en 1989, que Milosevic alluma la mèche de ce qui allait devenir la pire des guerres en Europe depuis 1945...Baril de poudre....zone plus que sensible, à la croisée des cultures des religions , des civilisations....le Kosovo présente en dehors de ces caractéristiques somme toute assez simples et faciles à comprendre, une disproportion de taille: le rapport en pourcentage de sa population...90 % d'albanais et 10 % de serbes, celà demandera beaucoup de tolérance et d'effort de parts et d'autres, quand on sait qu'il y a 10 ans à peine, le "fou de Belgrade" s'était mis en tête que les 10 % "asserviraient" en quelque sorte les 90 restants.....
Vigilance maximale donc, quand on sait avec le recul que quasiment personne en Europe n'avait vu venir cette ignoble guerre en "ex" Yougoslavie , sauf le grand chancelier Bismarck , il y a plus de 100 ans....l'évidence est donc que peu de gens n'avait prêté attention à cette pensée avisée, cette "prophétie"....normalement, avec le temps, on apprend à écouter, on retient les leçons du passé...

Kosovo Poljé ! ....rime avec danger.....garder l'oeil et les oreilles bien ouvertes.

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